6Appropriations et nouvelles créations
Avec le numérique, des pratiques de l’appropriation (tels que l’audio et video sampling, le machinima ou encore le mashup) sont apparues en art contemporain. Loin de n’être qu’un simple plagiat des œuvres originales, ces créations exploitent d’une autre manière ce qui a été produit afin de proposer une nouvelle production, susceptible de faire à son tour l’objet d’une appropriation par un artiste. Comment le ministère de la Culture gère-t-il ces nouvelles œuvres ? Est-il favorable à ces pratiques ?
Directrice de recherche au CERSA (CNRS/Paris II), juriste, essayiste, elle est membre de la commission de réflexion sur l’éthique du numérique (CERNA-ALLISTENE). Elle a travaillé notamment sur l’intelligence artificielle et sur le droit de l’Open data et du Big data au sein du comité d’éthique des sciences du CNRS (COMETS). Elle enseigne en Master à l’Université Paris II et à l’IEP Paris en Humanités Numériques et E-gouvernement. Docteur d’État en droit public, elle travaille sur les thèmes de la gouvernance, du droit et des technologies. Elle est également responsable scientifique du projet Creative Commons France et vice-présidente de l’AFSCET (Association Française de Science des Systèmes). Elle est membre de plusieurs conseils scientifiques (dont Law Governance Technologies, Springer) et comités d’experts (OCDE, UNESCO, ONU, OIF) portant sur l’autonomie des machines et la personne virtuelle.