2De l’image à la sculpture
Poursuivant sa définition de la ligne de la galerie, Valérie Cazin revient sur des formes et des sujets régulièrement abordés par les artistes qu’elle représente, comme le sculptural et le temps. Ce qui l’intéresse, c’est l’atemporel (œuvres hors du temps comme avec Laurent Millet) et l’intemporel (l’immuabilité, comme chez Lisa Sartorio avec sa série de sculptures-photos « Ici ou ailleurs »). Autre thématique : la lumière, utilisée à la fois comme procédé et comme sujet par Mustapha Azeroual qui, selon ses propres termes, propose des « sculptures de lumière ». Enfin, Valérie Cazin raconte comment elle “recrute” ses artistes, concluant qu’il n’y a pas de règles…
Après une première carrière en droit privé, Valérie Cazin a fondé la Galerie Binome à Paris en 2010, dédiée à la photographie contemporaine. Attentive aux évolutions du medium, elle ouvre sa sélection aux artistes issus des arts visuels et précurseurs de nouvelles formes en photographie. La définition du champ photographique est au cœur de ses recherches. En parallèle de sa programmation annuelle d’expositions monographiques et collectives, elle participe régulièrement à des foires internationales d’art contemporain et de photographie. Elle développe également de nombreuses collaborations avec des personnalités du monde de l’art et de la photographie, commissaires d’exposition, institutions privées et publiques. Dans une démarche de transmission, elle accompagne aussi les artistes à travers des programmes de mentorat. Valérie Cazin fait partie du comité d’honneur de Paris Photo et du comité de pilotage du salon biennal Polyptyque (Marseille).
