1Des robots et des Hommes

Laurence Devillers, Professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur, introduit le chapitre par la présentation de son ouvrage « Des robots et des Hommes », récemment publié. Ce livre a pour objectif d’informer une large audience sur des questions d’ordre éthique relevant de l’utilisation des robots sociaux, machines complexes dotées d’intelligence artificielle. Ainsi, comment vont-ils arriver dans nos vies ? Doit-on se méfier de leur irruption dans nos maisons ? L’ouvrage fait également un pont entre les mythes de l’Antiquité et la robotique. La chercheuse illustre son propos par le biais de récits de fictions et de mythes fondateurs. En outre, il s’agira de s’intéresser à l’intelligence des machines ; bien que celles-ci ne soient pas encore autonomes, leurs capacités actuelles leur permettent de « battre » les humains dans certains jeux (Jeu de Go, échecs, etc.). Selon la chercheuse, loin de défier ou de concurrencer l’Homme, les machines apparaissent comme complémentaires aux capacités humaines.

Laurence Devillers

Laurence Devillers, LIMSI-CNRS, Professeur Paris-Sorbonne 4

Laurence Devillers est Professeure d’informatique à l’Université Paris-Sorbonne 4 et responsable du thème : Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées au LIMSI-CNRS à Orsay.

http://www.limsi.fr/tlp/topic2.html

Ses recherches portent principalement sur l’ «affective computing», le traitement automatique de la langue parlée, la détection des émotions « real-life », l’interaction homme-machine et la robotique affective et sociale.
Elle est impliquée dans l’association Eurobotics dans les groupes de travail sur «Natural Interaction with Social Robot» et «Socially intelligent robots».
Elle a participé à la rédaction du premier rapport sur l’éthique du chercheur en robotique pour la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna) de l’alliance Allistene et est maintenant membre de la Cerna et anime un groupe de travail sur «Ethique en apprentissage machine».
Elle participe aussi à l’initiative IEEE dans les groupes «moral values» et «affective computing».