4De Elektra au MIAN

Ville de culture, Montréal accueille de nombreuses manifestations tout au long de l’année, plus spécifiquement du printemps à l’automne. Dans quel contexte est né Elektra en 1999 ? « Au départ, nous étions le volet multimédia du festival du Nouveau Cinéma », note Alain Thibault. Alors qu’il invite Steina Vasulka à performer, l’idée a germé de faire un festival et ainsi « de concentrer nos moyens sur un seul événement dans un temps donné. Cela nous paraissait être une bonne façon d’attirer du public et des médias… ». Cela correspond au moment où son association a emménagé dans un nouveau lieu, l’Usine C. Un très bel endroit pourvu d’une salle originellement dédiée à la danse et au théâtre : « On pouvait enlever les sièges pour en faire une grande boîte noire ». Cette salle s’est avérée idéale pour les performances. Alain Thibault décrit ensuite les objectifs et missions du Marché international de l’art numérique (MIAN) qu’il a créé il y a plus de dix ans. C’est un temps d’échanges où commissaires et diffuseurs du monde entier se rencontrent et viennent faire leur marché.

Alain Thibault

Commissaire et directeur artistique dans les domaines de l’art numérique, de la musique électronique et de l’art sonore, Alain Thibault est fondateur de deux événements majeurs à Montréal : Elektra – un festival annuel présentant des performances d’art numérique depuis 1999 –, et la BIAN, Biennale internationale d’art numérique mêlant expositions, installations et art public depuis 2012. Alain Thibault est également compositeur, sound designer et artiste dans le domaine de la musique électronique. Ses œuvres sont régulièrement présentées dans des festivals de musique contemporaine et d’art numérique au Canada et à l’international, notamment en France, en Corée du Sud à Taïwan ou encore au Japon. Il collabore régulièrement avec d’autres artistes : avec Yan Breuleux il forme le duo PurForm tandis qu’avec Matthew Biederman il a créé RAY_XXXX.

http://alainthibault.com/