6Travail, emploi et digital labor

Comment fonctionne une « ferme à clics » ? Dans ce chapitre consacré au « digital labor », Dominique Moulon demandera à Antonio Casilli de revenir sur la définition qu’il en donne et sur la raison pour laquelle ces deux termes sont difficilement traduisibles… A l’époque d’un marché économique en pleine mutation, les entreprises actuelles évoluent vers des formes de déstructuration de l’emploi et vers des formes d’externalisation et d’invisibilisation du travail. Même si l’emploi est en danger à cause d’entités politiques et économiques le visant pour le détruire, d’un autre côté Casilli constate que le travail ne s’arrête pas : comment se manifeste-t-il ? Quelles sont ses caractéristiques ?

Antonio Casilli

Antonio A. CASILLI est maître de conférences à Telecom ParisTech et chercheur associé à l’EHESS. Il est membre de l’Institut Interdisciplinaire de l’Innovation (I3 CNRS). Ses recherches portent principalement sur les libertés fondamentales à l’heure du numérique (vie privée, travail, liberté d’expression, santé) qu’il étudie en articulant des méthodologies qualitatives et des outils computationnels.
Il a mené plusieurs terrains d’enquête internationaux (notamment aux EU, en Russie, en Chine et en Amérique latine).
Ses derniers ouvrages : Le phénomène ‘pro-ana’ (Presses des Mines, 2016, avec P. Tubaro) ; Qu’est-ce que le digital labor ? (INA Éditions, 2015, avec D. Cardon) ; Against the Hypothesis of the End of Privacy (Springer, 2014, avec P. Tubaro et Y. Sarabi) ; Les liaisons numériques (Seuil, 2010).
Pendant longtemps chroniqueur régulier sur France Culture, il (s’)agite (dans) les médias (Le Monde, Libération, L’Obs, France Télévisions, Arte, BBC, Wired).
Il tweete de manière soutenue sous le compte @AntonioCasilli.

www.casilli.fr