Ariel KyrouImaginaries of the futureJanuary 2023

Pour Ariel Kyrou, les œuvres de fiction (séries, films, BD, romans, etc.) sont une source de savoir pour envisager le futur et sortir des deux alternatives communément évoquées que sont la démesure technologique et l'apocalypse environnementale.

Après avoir donné une définition des termes utopie et dystopie et cité quelques auteurs et ouvrages clés, Ariel Kyrou explique que ces deux notions sont inséparables et complémentaires.

Dans quelle mesure les géants du numérique sont-ils influencés par les imaginaires des fictions ou s’en emparent-ils pour mieux vendre leurs produits ? Ariel Kyrou cite quelques exemples et explique qu’il faut prendre la fiction à la fois avec humour et sérieux.

A travers les exemples des films Soleil vert et Mad Max, Ariel Kyrou revient sur les imaginaires de l’effondrement ou postapocalyptiques. Il s’interroge sur le rôle d’alerte de certaines œuvres, comme le film Don’t Look Up (2021). Il cite l’universitaire Yannick Rumpala.

Dans ce chapitre, Ariel Kyrou évoque aussi bien des œuvres de fiction, films et romans, que des philosophes ou sociologues, comme Bruno Latour, abordant la question écologique, la figure de l’extraterrestre, la religion, la conquête spatiale, etc.

Technologies noires d’un côté, technologies blanches de l’autre : ce classement a-t-il du sens ? Ariel Kyrou prend les exemples du nucléaire et du photovoltaïque. Pour terminer, il aborde les concepts du travail et de l’argent à travers l’ouvrage collectif Au bal des actifs, demain le travail.