1Un peu d’histoire…
Marché de l’art traditionnel vs Web3 : Brian Beccafico explique que la porosité que l’on observe entre le premier et second marché dans l’art traditionnel existe dans le Web3, et est même plus importante. Concernant les plateformes (marketplaces), il précise que certaines sont spécialisées dans l’indexation des galeries mais que la plupart sont focalisées sur la vente directe entre artistes et collectionneurs. Brian Beccafico cite des exemples d’entreprises ayant adopté la transformation digitale dans le marché de l’art. Celles qui ont fait les plus grandes levées de fonds – entre 5 et 10 millions d’euros – sont celles qui ont adopté ces nouvelles pratiques. Il termine en donnant quelques repères sur le développement de la blockchain dans l’art : depuis sa naissance vers 2015/2016 jusqu’au tournant des années 2019/2020 où est apparu un nouveau type de collectionneurs d’art digital sous toutes ses formes : Intelligence Artificielle, art génératif ou encore crypto art.
Connu sous son alias Arthemort au sein du Web3, Brian Beccafico est impliqué dans l'application des systèmes de la Blockchain dans l'art depuis sept ans. Âgé de 27 ans, il est considéré comme l'un des plus éminents collectionneurs et curateurs de crypto art en France. Ces dernières années, il a participé activement à de nombreux projets NFTs et a été commissaire de plusieurs expositions NFTs dans des foires d'art, des événements Web3 et des galeries physiques ou en ligne. Ancien responsable du département NFTs de la maison de vente aux enchères Sotheby's Paris, il est également cofondateur de ArtCrush en 2022. Cette société a exposé des centaines d'artistes numériques gratuitement sur des centaines de milliers de panneaux d'affichage à travers le monde. Brian Beccafico souhaite désormais ouvrir sa propre galerie à Paris.