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Brian Beccafico explique que, après un démarrage spectaculaire, la bulle est retombée. Pour ce qui concerne la 3D ou le métavers, sans doute est-ce en partie parce que on n’a pas cherché à créer une expérience à part entière. La baisse du Bear Market est aussi imputable à des faillites. Car bien souvent les traders sont à la fois impliqués sur les marchés boursiers traditionnels et ceux des cryptos. Les liens entre les deux sont profonds. S’ajoute l’influence des événements géopolitiques, comme la guerre en Ukraine. Quelques tendances : art génératif, IA, 3D, animation, photographie, glitch art, etc. Finalement, on y trouve la même diversité que dans le monde de l’art traditionnel, à l’exception du crypto art et de le blockchain art qui sont deux nouvelles formes spécifiques. Certains artistes contemporains – tels Takashi Murakami ou Damien Hirst – ont investi ce domaine. Brian Beccafico commente leur approche et pense qu’il serait intéressant que les galeries traditionnelles accueillent les artistes de la blockchain car ils ont besoin de reconnaissance.
Connu sous son alias Arthemort au sein du Web3, Brian Beccafico est impliqué dans l'application des systèmes de la Blockchain dans l'art depuis sept ans. Âgé de 27 ans, il est considéré comme l'un des plus éminents collectionneurs et curateurs de crypto art en France. Ces dernières années, il a participé activement à de nombreux projets NFTs et a été commissaire de plusieurs expositions NFTs dans des foires d'art, des événements Web3 et des galeries physiques ou en ligne. Ancien responsable du département NFTs de la maison de vente aux enchères Sotheby's Paris, il est également cofondateur de ArtCrush en 2022. Cette société a exposé des centaines d'artistes numériques gratuitement sur des centaines de milliers de panneaux d'affichage à travers le monde. Brian Beccafico souhaite désormais ouvrir sa propre galerie à Paris.
