2Des NFT aux PFP
Jean-Michel Pailhon explique pourquoi les NFT (non-fungible token ou jeton non fongible) apparus dans les années 2017-2018 constituent une révolution. Il a d’abord été intéressé par l’aspect technologique, puis par le fait que dans le domaine artistique, le NFT est l’œuvre elle-même et non le double numérique d’un actif physique. Jean-Michel Pailhon pense que la « tokenisation » du monde est inévitable même si « le physique » va continuer à exister. Il cite les quatre plus grandes blockchain dans le domaine de l’art et de la culture par ordre d’importance : Etherum, Tezos, Solana, Bitcoin. Puis, il aborde les PFP (Profile For Picture) désignant les personnes qui utilisent un NFT comme photo de profil sur les réseaux sociaux.
Jean-Michel Pailhon est un entrepreneur actif à la croisée de l’art, de la technologie et de la finance. Après des études d’ingénieur et de sciences économiques, il devient cadre supérieur du New York Stock Exchange (NYSE) et d’Euronext, puis prend la tête de Ledger, un opérateur de réseaux blockchain. Aujourd’hui il dirige Grail Capital et Kiritosu Studio, deux sociétés qu’il a cofondées. Ces deux initiatives sont dédiées au développement des écosystèmes d’art numérique et à la mise en valeur des mouvements artistiques et culturels émergents. Notamment à travers la production de films documentaires, d'événements et d’investissements directs dans les œuvres numériques (NFT).