1De la blockchain et du bitcoin

Artiste et chercheuse (au CERSA, unité mixte du CNRS et de l’Université Paris II et chercheuse associée au Berkman Center for Internet & Society de l’Université de Harvard), Primavera De Filippi découvre dès l’enfance, à partir de l’âge de dix ans, la communauté des « hackers » et se passionne pour l’univers d’internet et des nouvelles technologies. Si très jeune elle apprend à coder et s’intéresse à l’art, elle associe ensuite à ses deux passions le domaine du droit et se concentre pendant ses études sur les problématiques juridiques soulevées par les nouvelles technologies. Suite à la description de son parcours personnel, il s’agira de répondre à plusieurs questions : que recouvre le terme de « blockchain » ? Qu’est-ce que le « hachage cryptographique » ? Comment définir le « minage » ? La chercheuse décrira très précisément chacun de ces termes.

Primavera De Filippi

Primavera De Filippi est chercheuse au CERSA (unité mixte du CNRS et de l’Université Paris II) et chercheuse associée au Berkman Center for Internet & Society (Université de Harvard), où elle analyse les implications juridiques des architectures distribuées. Sa recherche se concentre notamment sur les enjeux juridiques soulevés par les technologies “blockchain” —telles que Bitcoin, Ethereum, etc.— et comment ces technologies peuvent être utilisées afin d’élaborer des nouveaux modes de gouvernance distribuées pour encourager la collaboration et la prise de décision participative.

Elle a effectué ses études à l’Université Bocconi de Milan, à l’université de Berkeley en Californie, et à l’Institut Universitaire Européen de Florence, où elle a obtenu son doctorat. Elle est membre du Global Agenda Council on the Future of Software & Society au Forum Economique Mondial (WEF), ainsi que la fondatrice de la Coalition Dynamique sur les technologies blockchain (COALA) au sein de du Forum International sur la Gouvernance d’Internet (IGF).

Au-delà de sa carrière académique, Primavera est experte légale au sein de Creative Commons France et coordinatrice au sein de l’Open Knowledge Foundation. Elle participe aussi depuis plusieurs années aux activités d’un collectif artistique qui produit des œuvres interactives, numériques et mécaniques, sous des licences ouvertes.

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