5Des avatars aux Deepfakes
Après avoir défini la théorie de “La vallée de l’étrange”, Stéphane Maguet explique qu’il vaut mieux un avatar moins réaliste mais expressif et possédant des traits de personnalité fidèles qu’un avatar faussement réaliste… Il note que si les avatars tendent à ressembler de plus en plus aux humains, de leur côté les humains ont de plus en plus tendance à faire usage des avatars. Il cite la collaboration Gucci/The North Face. Sont ensuite décrits Lil Miquela et Mica, des exemples des personnages virtuels respectivement créés sur Instagram en 2016 et par la start-up Magic Leap en 2018. Pilotée par une équipe de scénaristes, la première est suivie par deux millions d’abonnés. Comme n’importe quel individu, elle a une histoire personnelle qu’on suit au quotidien – c’est notamment une influenceuse. La seconde est dotée d’une intelligence. Elle peut tenir une conversation et jouer le rôle de personne de compagnie. Stéphane Maguet alerte ensuite sur les dangers des Deepfakes.
Stéphane Maguet évolue depuis plus de 20 ans dans divers secteurs du digital. Après avoir intégré les nouveaux programmes de Canal+ suite à des études de philosophie, en 2003 il fonde la galerie et l'agence Numeriscausa. L'ambition est d’une part de confronter les arts numériques au marché de l’art et, de l’autre, de faire travailler les média-artistes avec les marques. Parallèlement, il devient responsable des marchés publics liés au multimédia à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. En 2010, il intègre Digitas/Publicis où il fonde le Digitas Labs Paris. Depuis 2013 à l’agence We Are Social Paris, il pilote la R&D et l'innovation autour des médias immersifs et des réseaux sociaux. Stéphane Maguet donne également des cours et publie régulièrement des articles sur l'innovation et la culture. Curateur, il a à son actif une trentaine d’expositions dans le champ de l’art contemporain, du design, de la muséographie et de l’événementiel.
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